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28/06/2008

A Sainte-Marie

Ils avaient travaillé dans la bonne humeur, les participants aux deuxièmes rencontres de Thélième. Ils ont donné un récital joyeux à la Médiathèque.
Ils ? Ah oui, car en français, il suffit d’un masculin pour l’emporter sur quatre féminins. Il est vrai que Robert avait déjà beaucoup écrit sur Sainte-Marie et sur son île, alors que pour Isabelle, Wanda, Dominique et Danielle, l’encre était toute fraîche… Nous ne parlerons pas de JPP, masculin aussi, qui avait publié son texte dans Ré à la Hune, mais qui, occupé à d’autres reportages, avait laissé à Danielle le soin de le dire.67e1654be396519957ac9f17dc7c6770.jpg
Ils furent tous écoutés avec un plaisir immense. Nous les publierons tous (sauf interdiction formelle des auteurs). Wanda a déjà mis le sien en ligne sur son blog*.
Les délicieux poèmes de Trébor disaient avec malice, avec tendresse, avec pudeur aussi, son attachement à sa terre, à sa langue, à ses amis. Wanda cultiva sa veine fantastique, Isabelle, son goût des jeux de mots, Danielle son penchant pour la scène. Dominique, elle, avait travaillé sérieusement sur l’origine du nom des rues. Et ce fut un beau florilège de chroniques…
Ils ont décidé de continuer… peut-être un livre, qui sait, rassemblera-t-il un jour les mémoires des lieux et des hommes qui les ont modelés ?
En attendant, et pour ne pas sombrer dans la nostalgie, la séance se termina sur une chanson, écrite par Trébor. Elle a beaucoup plu. Et comme tous les spectateurs présents voulaient l’apprendre, la voici…

L’île aux maisons blanches
(sur l'air du Petit vin blanc)

Lorsqu’on a vingt ans,
L’âge du printemps,
On vient en vacances,
Au pays de Ré,
Cette île adorée,
L’île aux maisons blanches,

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La vie est sereine,
On vit sans problème,
C’est comme un poème,
Pour les gens heureux.
La mer qui l’entoure,
Incite à l’amour,
Et on veut toujours,
S’aimer encore mieux…

Refrain
Dans l’île aux maisons blanches,
C’est tous les jours Dimanche,
On respire l’air pur,
On part à l’aventure.
Dans l’océan complice
On peut jouer sans malice,
Ou prendre sa revanche
Dans les bois sous les branches (bis)
Dans l’île aux maisons blanches (bis)


Dans notre pays,
Bien mieux qu’à Paris
Et ses turpitudes,
On prend sa retraite,
Et on fait la fête,
Sans inquiétude.
De Riv’doux aux Portes
L’amitié conforte
Cela nous transporte
C’est la liberté
On va à vélo,
On pêche en bateau
On voit du pineau
Faut en profiter

(Au refrain)

Quand vient le jeudi,
On va entre amis,
À la bonne entente,
Pour jouer aux cartes,
Et manger de la tarte,
Les femmes sont charmantes,
Et avec Eugène,
Il n’y a pas de gêne,
Car l’amitié règne
L’ambiance est joyeuse,
Mais avec Nicole,
Toujours bénévole,
Pas de protocole,
La vie est heureuse…

Refrain final

Vive l’île de Ré
Le club « la bonne entente »
On boit, on rit, on chante,
Tout au long de l’année.
On joue et parfois même,
On oublie les problèmes,
Les douleurs, les impôts,
La famille, les journaux, (bis)
On repart à zéro…

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Avant de se séparer, ils burent naturellement le verre de l’amitié…

Prochain rendez-vous le 27 septembre, pour préparer la fête des associations, le 5 octobre à Sainte-Marie…


* http://tajmahal17.canalblog.com/

04/06/2008

Les rues de Sainte-Marie

Lors de la rencontre du 26 avril, après "les mots de la rencontre", le 26 avril dernier, Théâtre et Lieux de mémoire, Thélième, a lancé l'idée de travailler sur "les mots de la commune", et proposé de s'inspirer des noms de dix rues :

Rue des Amourettes
Rue des Beaucoups
Rue des Belles
Rue Chantecorps
Rue des Chirons
Rue du Coin Jaloux
Rue des Francs-Tireurs
Venelle de la Paillarde
Rue du Paradis
Rue des Parées.


Et nous vous invitions à en raconter l’histoire.
Si quelqu’un l’a déjà écrite, vous pouvez nous l'envoyer, ou venir nous la lire.
Si vous ne la connaissez pas, faites confiance à votre imagination, et inventez-la.
Si vous préférez la dialoguer, faites-en une saynète et venez nous la lire.

Madame Gisèle Vergnon, maire de Sainte-Marie, souhaite aussi nous faire connaître les textes d'un Maritais de 89 ans, TREBOR, qui a écrit de fort jolis poèmes sur Sainte-Marie et sur l'île.

Notre prochaine réunion aura lieu le vendredi 27 juin à 18 h 30, à la médiathèque de Sainte-Marie.

Venez nombreux.

Thélième
thelieme@aol.com
13, rue Port-Notre-Dame
17740 Sainte-Marie-de-Ré

30/04/2008

Un auteur tranquille

Regardez bien la deuxième photo de la note précédente. Parmi les lecteurs, sagement assis, Jean-Louis Bauer est le dernier à "cour" comme on dit au Théâtre. C'est-à dire à droite sur la photo.
Il est attentif, imperturbable, tranquille. On ne devinerait jamais qu'il vient d'écrire un livre corrosif, très subversif et hilarant. C'est un auteur de théâtre et Une vie de château est une comédie qui pourrait être musicale aussi.
Imaginez...
Quand un Président (de la République) est hyperactif, narcissique, cynique, et mal embouché, que son épouse est versatile et frivole, que le Premier ministre est dépassé par les conjonctures et les changements d’emploi du temps, quand se présente un animateur de radio aux dents longues, que voulez-vous qu’il advienne ?
Là où certains vaticinent : « Ça va mal finir » (ça dépend pour qui !), Jean-Louis Bauer prend le parti d’en (faire) rire.
Cette « comédie française », telle que l’annonce le bandeau du livre, court, vibrionnante, et atteint des sommets caustiques. Sur un rythme infernal, le Président fonce dans le mur. Les ambitions des uns font le malheur des autres, mais le bonheur des lecteurs, en attendant que les spectateurs s’en esbaudissent.

Une vie de château, de Jean-Louis Bauer, Fayard, 12 €