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01/01/2014

L'année 2014

 

Je nous la souhaite courageuse, exigeante, persévérante. 

Courageuse car il est difficile de ne pas hurler avec les loups et comme le dit Ariane, il faut "D'abord fuir la peste. La peste de cette tristesse gluante, que par tombereaux entiers, tous les jours, on déverse sur nous. Cette vase venimeuse, faite de haine de soi, de haine de l'autre, de méfiance de tout le monde, de ressentiment passif et contagieux, d'amertume stérile, de hargne persécutoire."

 

 Exigeante, car "Déclarons-nous tous responsables de tout. Entrons sur ce chantier. Pas besoin de violence, de cris, de rage. Pas besoin d'hostilité, juste besoin de confiance. De regard. D'écoute. De constance. L'Etat en l'occurrence, c'est nous."

Persévérante car il faudrait imaginer et proposer "des solutions qui ne demandent qu'à être expérimentées et mises en pratique, avec audace et prudence. Avec confiance et exigence. Ajoutons partout, à celles qui existent déjà, des petites zones libres. Oui, de ces petits exemples courageux qui incitent au courage créatif. Expérimentons nous-mêmes, expérimentons humblement, joyeusement, et sans arrogance. Que l'échec soit notre professeur, pas notre censeur. Cent fois sur le métier remettons notre ouvrage."

Et si on essayait ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

14/06/2010

Soirée à la Médiathèque de la Pléiade

C'était  un soir de juin doux et parfumé. La cour de la Médiathèque s'ouvrait, amicale et blanche...

Les invités arrivèrent avec leurs bougies et s'installèrent lentement.P1010241.JPG

Les enfants, pas intimidés, et très à l'aise dans ce décor familier, répétaient leurs textes...

Car, vous le remarquerez, pas de limite d'âge chez Thélième !

Les intervenants sentaient monter le trac...P1010242.JPG

Mais le public, bienveillant, ne songeait qu'à écouter de beaux textes.

Car c'étaient des textes de haut niveau que les Thélième avaient choisis.

La Présidente donna les dernières consignes, et Julien etDanielle commencèrent les présentations.P1010249.JPG

Des classiques comme Maurice Carême, Rmile Verhaeren, Paul Fort, José Maria de Hérédia, pour la poésie.

Classique aussi, Le Bourgeois Gentilhomme de Molière, et Fannyde Marcel Pagnol.

-Trop courts les extraits ! dit quelqu'un.

Mais il y avait aussi les nouveaux textes, ceux des auteurs de notre Académie, ceux des A! A! A! qui accueillaient en leur sein huit nouveaux auteurs : Antoine, Claude, Fabrice, François, Kami, Lucien, Pierre, Raymond, huit détenus qui avaient envoyé leurs textes aux Thélième, grâce à leurs enseignants. Huit textes poignants que les Thélième lurent avec foi et talent.

Car ils ont du talent ces amateurs ! Plus que certains professionnels prétentiards, mais, ne nommons personne...

Pour clore le récital, l'invité était de marque, et son discours politique, sur la "défense du littoral" en étonna plus d'un.P1010276.JPG

Dans la nuit qui tombait, M. Victor Hugo demandait que "la question grave du littoral soit mise désormais à l'ordre du jour". Car, "la lutte de l'intelligence humaine avec les forces aveugles de la nature", ne date pas du 28 février dernier.

Non, ce discours était présenté en 1845, à la Chambre des Pairs !

Il est toujours d'actualité... 

 Demain, je vous donnerai les résultats du concours de saynètes...

 

 

 

30/04/2008

Un auteur tranquille

Regardez bien la deuxième photo de la note précédente. Parmi les lecteurs, sagement assis, Jean-Louis Bauer est le dernier à "cour" comme on dit au Théâtre. C'est-à dire à droite sur la photo.
Il est attentif, imperturbable, tranquille. On ne devinerait jamais qu'il vient d'écrire un livre corrosif, très subversif et hilarant. C'est un auteur de théâtre et Une vie de château est une comédie qui pourrait être musicale aussi.
Imaginez...
Quand un Président (de la République) est hyperactif, narcissique, cynique, et mal embouché, que son épouse est versatile et frivole, que le Premier ministre est dépassé par les conjonctures et les changements d’emploi du temps, quand se présente un animateur de radio aux dents longues, que voulez-vous qu’il advienne ?
Là où certains vaticinent : « Ça va mal finir » (ça dépend pour qui !), Jean-Louis Bauer prend le parti d’en (faire) rire.
Cette « comédie française », telle que l’annonce le bandeau du livre, court, vibrionnante, et atteint des sommets caustiques. Sur un rythme infernal, le Président fonce dans le mur. Les ambitions des uns font le malheur des autres, mais le bonheur des lecteurs, en attendant que les spectateurs s’en esbaudissent.

Une vie de château, de Jean-Louis Bauer, Fayard, 12 €