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20/04/2012

Déjà le rendez-vous

 

 

Pour celles et ceux qui sont déjà nostalgiques de la Semaine 2012, cette information va vous changer les idées...

Les dates de la prochaine Semaine de la langue française et de la Francophonie 2013 sont d’ores et déjà connues ! Elle aura lieu du 16 au 24 mars 2013 !

On a déjà la date du rendez-vous. On n'a pas encore les mots, mais ça ne tardera pas.

Dites-moi si vous avez envie de continuer le concours, de modifier le réglement, de peindre une grande fresque, ou... à vous d'imaginer !


17/04/2012

On continue

Thélième a changé de présidente.

Danielle Dumas remplace Danielle Siron.

Mais on continue. Avec les mêmes objectifs : approfondir la vie culturelle, et tisser du lien social.

En mars, nous avons participé à la Semaine de la langue française et au Printemps des poètes.

En juin, nous avons "Rendez-vous au jardin".

Et, comme en 2012, la France et la Belgique fêtent la parution des Misérables de Victor Hugo (1862), que Cuba pour célébrer cette cent cinquantième année donne le nom de Cosette et Gavroche aux salles de lecture de sa Médiathèque, nous allons associer ces enfants-là aux "Enfants du désert".

La Société des Amis de Victor Hugo sera présente. Lectures et débats se préparent.

Rejoignez-nous...

 

 

thelieme@gmail.com

19/03/2012

Premier prix du concours

Les Deux Chats

 

 

Personnages

 

Castor : chaton râleur

Pollux : chaton désobéissant

 

Deux petits chats, Castor et Pollux, se tiennent debout sur leurs pattes arrière, regardant par une fenêtre.

 

Castor : Bon qu’est-ce qu’il fabrique ?

Cela fait un quart d’heure qu’on l’attend et il n’est toujours pas là.

 

Pollux : Hou là là, j’ai tellement faim que j’ai l’estomac qui fait des huit.

J’espère qu’il ne nous a pas oubliés.  

Il a bien dit qu’il rentrerait tôt pour nous donner à manger.

 

Castor  : Non, n’aie pas peur, il m’a assuré qu’il sera à l’arrêt du  car dès 11 h et le car passe à 11 h 15.

 

Pollux : Bof ! Tu sais avec les transports !

Là bas, c’est quoi ?

 

Castor : Non, c’est pas lui, c’est le commis du fermier

 

Pollux  : Et puis là, je fais des pointes tellement la fenêtre est haute que je commence à avoir des crampes dans les pattes. Il exagère !

 

Castor : Il a dû partir chez la Pauline au village. Il a un sérieux penchant pour elle.

Hi !hi ! Tu te souviens quand il est parti la semaine dernière sur la route avec son bouquet de fleurs sauvages ; c’est plus naturel que des fleurs du marchand, qu’il nous a dit.

Il était tellement saoul qu’il a faillit louper son car.

 

Pollux : Ouais, mais le car, lui, ne l’a pas loupé, il l’a heurté et le pauvre a valdingué dans le fossé parmi les grenouilles et les orties. Quand il est revenu tout penaud à la ferme, il marchait encore plus de travers que quand il était parti.

 

Castor. Comment le sais tu ? T’as pas le droit de dépasser le portail. Je trouve que tu prends trop de liberté, c’est dangereux.

Maman nous l’a assez dit.

 

Pollux : O.K. Monsieur le moralisateur. D’ailleurs, c’est maman qui me l’a raconté. Elle riait tellement qu’elle a failli avaler son lait de travers. Tu parles, dès le matin il tenait à peine sur ses jambes, tellement il s’était enfilé de canettes de bières. C’est paraît-il pour se donner du courage. Pauline, c’est sûr, il l’aime bien, mais elle lui fait un peu peur.

 

Castor : T’aurais pas peur d’une femelle qui te dépasse de deux têtes toi ? Elle a, paraît-il, un très  mauvais caractère et pourrait le croquer sans état d’âme.

 

Pollux  : Ben il a intérêt à avoir du courage, car il songe à la demander en mariage.

 

Castor : Regarde ! C’est pas lui là-bas qui approche ?

 

Pollux  : Non, je ne pense pas. Ce matin, il ne portait pas de jean ni de pull mais son hideux costume à carreaux.

Non ! Je rêve ! Tu as raison, c’est bien lui. Ma parole, la Pauline l’a bien changé.

Quand ce matin il est parti, je me suis dit qu’il pourrait tout de même s’habiller autrement pour rencontrer sa copine.

Il ressemblait au bonhomme en carton pâte qui gît dans la décharge.

 

Castor  : Oh ! Pollux, je ne vais pas le confier à maman, mais tu sais que tu n’as pas le droit de sortir hors des murs de la ferme.

 

Pollux  : Allons, allons ! Tu ne vas pas en faire toute une histoire, c’est juste à côté et parfois j’aime bien découvrir le monde.

(Criant en direction de l’homme qui s’avance) : Vas y ! Te dépêche pas.

On peut pas dire qu’il court. On a faim nous, mais il s’en fiche.

 

Castor : Et en plus, il sifflote.

 

Pollux  : A mon avis, la Pauline va s’en occuper de notre Maître. Elle commence déjà à améliorer l’extérieur et ensuite elle le peaufinera au niveau de l’intérieur.

 

Castor :Bof ! Cela m’est égal du moment qu’il nous apporte nos croquettes préférées.

 

Fin





Ce texte, était signé André Charier. Mais une surprise nous attendait. En réponse, nous avons reçu de j.perrot407 le mail suivant :

 

Nous sommes très heureux mon amie Juliette et moi, André, d'avoir participé à ce
concours. Concours qui fut couronné par deux prix. Je suis ravi.
Je vous communique donc mon adresse :

Mademoiselle Wanda BREWINSKI



Rien ne stipulant, dans le réglement du concours, une impossibilité d'écrire deux textes, nous avons accepté et nous vous invitons à applaudir le talent de Wanda.