20/09/2012
Victor Hugo Terminal
En marge ( et même très au large) des commémorations des Misérables :
"Eurotunnel a inauguré le nouveau terminal passagers ultramoderne de 5 000 m2 situé à Folkestone (Kent), le bâtiment ayant presque 20 ans d'âge. Il est dédié aux 10 millions de voyageurs par an qui embarquent pour une traversée vers Calais de seulement 30 minutes. Il s’inscrit dans une démarche environnementale pour parvenir à réduire la consommation d'eau et d'énergie.
Le terminal a été dénommé « Victor Hugo Terminal » pour renforcer la convivialité des lieux, marquer qu'il s'agit de la porte d'entrée de la France et inviter au rêve."
22:06 Publié dans Culture, Langue, Littérature, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : victor hugo, misérables, euro tunnel
09/09/2012
De qui s'agit-il ?
"Huit ou neuf ans environ après les évènements racontés dans la deuxième partie de cette histoire, on remarquait sur le boulevard du Temple et dans les régions du Château-d’Eau un petit garçon de onze à douze ans qui eût assez correctement réalisé cet idéal du gamin ébauché plus haut, si, avec le rire de son âge sur les lèvres, il n’eût pas eu le cœur absolument sombre et vide. Cet enfant était bien affublé d’un pantalon d’homme, mais il ne le tenait pas de sonpère, et d’une camisole de femme, mais il ne la tenait pas de sa mère. Des gens quelconques l’avaient habillé de chiffons par charité. Pourtant il avait un père et une mère. Mais son père ne songeait pas à lui et sa mère ne l’aimait point. C’était un de ces enfants dignes de pitié entre tous qui ont père et mère et qui sont orphelins.."
1ère question : Qui est le petit garçon de onze à douze ans dont on parle ?
2e question : Quels sont les évènements racontés dans la deuxième partie de cette histoire ?
3e question : Et quelle est cette histoire ?
Je ne sais pas encore ce qu'on gagne, mais déjà, ce sera l'estime de tous...
18:33 Publié dans Culture, Littérature | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : théâtre et lieux de mémoire
26/07/2012
Matière à lire, mémoire pour dire
Pour Matières et Mémoires, le groupe « Théâtre et lieux de Mémoire », - dit « Thélième », quand on aime faire court, - était tout indiqué pour apporter sa contribution culturelle.
Première contrainte : s’adapter au thème. Facile ! Mais entre les récits autobiographiques, les poèmes nostalgiques, les analyses philosophiques, que choisir ?
Deuxième contrainte : ne jamais lasser son auditoire. Donc pas plus de quarante-cinq minutes de textes très différents.
Le lieu : l’hôtel des Vignes de la Chapelle, ce lundi 23 juillet, à 19 h.
Entre piscine et salon, un préau ouvert prête son espace. La cloison de bois réverbère le son.Un endroit de charme ouvert sur les vignes, et, au loin, la mer.
Nous nous préparons.
Parce que nous avons les textes en main ou sur un pupitre, certains croient que l’exercice est facile. Il faut pourtant que le texte soit « répété ». Pour le comprendre d’abord, en saisir toutes les nuances, les ruptures, la finalité. Il est "matière" à lire, il nous faut aussi de la "mémoire" pour le dire. Pour pouvoir regarder le public et le proférer. Pour mettre les mots en bouche et en voix, les faire siens, ne jamais lire de façon monocorde ou solennelle, ni donner l’impression de réciter avec ce ton emphatique qui fait que l’auditeur décroche.
Ah ! il est terrible pour le lecteur, « le regard lointain de celui qui pense à autre chose »…
Mais ce ne fut pas le cas.
« Ne leur donnez pas ce qu’ils aiment, mais ce qu’ils ne savent pas encore qu’ils aiment », disait, Jean Vilar. La citation n’est peut-être pas exacte, mais c’est celle que je conserve « en mémoire. »
Et nous avons osé.
Marie-Christine avec l’illustre « morceau de madeleine » trempé dans « l’infusion de thé ou de tilleul » de la tante Léonie de Marcel Proust. Quelques petits poèmes glanés dans des anthologies et nos souvenirs.
Mais vous le savez, notre préférence, c’est le théâtre, et nous avons lu deux extraits du Voyageur sans bagage de Jean Anouilh, avec Wanda et Guy, (Mme Renaud et Gaston) puis Michel (Gaston) et le jeune Théodore (le petit garçon) "pour sa première apparition en public".
Michel Pilorgé, comédien professionnel, nous avait fait l’honneur et le plaisir de se joindre à nous pour cet intermède. Nul doute qu'avec son talent, il ait donné envie aux spectateurs de découvrir cette pièce et lire son auteur.
Et c’est aussi le but de chacun de nos "récitals."
Merci à "Blancheur de Ré" de nous avoir permis de vous donner ce divertissement.
15:19 Publié dans Culture, exposition, Littérature, Livre, Poésie, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : thélième, blancheur de ré, île de ré, poésie, théâtre