01/01/2014
L'année 2014
Je nous la souhaite courageuse, exigeante, persévérante.
Courageuse car il est difficile de ne pas hurler avec les loups et comme le dit Ariane, il faut "D'abord fuir la peste. La peste de cette tristesse gluante, que par tombereaux entiers, tous les jours, on déverse sur nous. Cette vase venimeuse, faite de haine de soi, de haine de l'autre, de méfiance de tout le monde, de ressentiment passif et contagieux, d'amertume stérile, de hargne persécutoire."
Exigeante, car "Déclarons-nous tous responsables de tout. Entrons sur ce chantier. Pas besoin de violence, de cris, de rage. Pas besoin d'hostilité, juste besoin de confiance. De regard. D'écoute. De constance. L'Etat en l'occurrence, c'est nous."
Persévérante car il faudrait imaginer et proposer "des solutions qui ne demandent qu'à être expérimentées et mises en pratique, avec audace et prudence. Avec confiance et exigence. Ajoutons partout, à celles qui existent déjà, des petites zones libres. Oui, de ces petits exemples courageux qui incitent au courage créatif. Expérimentons nous-mêmes, expérimentons humblement, joyeusement, et sans arrogance. Que l'échec soit notre professeur, pas notre censeur. Cent fois sur le métier remettons notre ouvrage."
Et si on essayait ?
14:46 Publié dans Blog, Culture, Histoire, Langue, Littérature, Livre, Loisirs, Poésie, Politique, Société, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : culture, politique, théâtre, société, philosophie, littérature, culture, histoire
08/09/2013
Place d'Antioche
Le thème choisi pour cette soirée nous avait été donné par l'exposition de Luce Clavel-Davignon : "Fluidités" et son antithèse "ancrage", avec comme corollaire ; "places de village", car chacun sait combien, dans nos civilisations les humains sont attachés à leur place.
Lieu de rencontre, de débats, lieu ouvert où on donne ses rendez-vous, où chacun peut rencontrer l'autre, la place du village, et à Sainte-Marie, la place d'Antioche, où avait lieu "l'apéritextes" nous a rassemblés pour ces lectures.
Nous avons eu la joie de retrouver le talentueux Michel Pilorgé, qui déjà en septembre 2012, avait contribué au succès de la lecture des Misérables. Cette année, Jean-Christophe Chavanon, chanteur poète, qui tout l'été s'est produit place des Tilleuls, s'était joint à notre groupe pour un rôle de composition qu'il endossa admirablement; avec Jean-Lou de Tapia qui abandonna son rôle de cabaret pour incarner avec sérieux, l'ami Tonin qui nous donna tant d'émotion.
Question pour tous : qui joue le jeune homme fier et autoritaire qui leur donne la réplique ? Et pourquoi porte-t-il un si beau chapeau ?
Quel bonheur d'être épaulés par des professionnels, et quelle joie pour nous, amateurs, de pouvoir ainsi partager et faire partager la joie que nous donne les textes que nous aimons !
Grâce au dispositif imaginé par Jean-Lou, l'acoustique de la salle se faisait plus souple, et nos spectateurs ne perdirent pas un mot de ce que nous leur avons proposé.
Ce n'était qu'une lecture, mais nous avons d'autres projets...
Et bien entendu, on tâchera de faire mieux la prochaine fois...
Surtout que, le public, à Sainte-Marie-de-Ré, était très bon, ce samedi 7 septembre !
Les photos sont de Luce Clavel-Davignon, présidente de Blancheur de Ré.
21:27 Publié dans Blog, Culture, exposition, Littérature, Livre, Poésie, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : théâtre, thélième, exposition, poésie, sainte-marie-de-ré
01/09/2013
Amis lecteurs
Vous avez été 3 970 à visiter ce blog en août. Merci de votre confiance.
Si vous aimez nous lire, si vous êtes proches de Sainte-Marie-de-Ré, samedi 7 septembre, n'hésitez pas à venir partager avec nous quelques instants de poésie, et de théâtre.
Rires, sourires et émotion comme dans ce petit poème qui introduira notre Apéritextes à 19 h salle d'Antioche, afin d'illustrer l'exposition "Place de villages".
FÊTES DE VILLAGE EN PLEIN AIR.
Le bal champêtre est sous la tente.
On prend en vain des airs moqueurs ;
Toute une musique flottante
Passe des oreilles aux cœurs.
On entre, on fait cette débauche
De voir danser en plein midi
Près d’une Madelon point gauche
Un Gros-Pierre point engourdi.
On regarde les marrons frire ;
La bière mousse, et les plateaux
Offrent aux dents pleines de rire
Des mosaïques de gâteaux.
La suite ? samedi 7.
L'auteur ? Victor Hugo naturellement, mais il n'y aura pas que lui. On vous a réservé des surprises...
Il n'y a pas 3970 places, mais on pourra débordé sur la place, si vous êtes nombreux.
09:31 Publié dans Culture, exposition, Langue, Littérature, Poésie, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0)