Scènes-en-Ré

On me dit : Mais nous n'avons pas vu les petites Pléiades, dont les spectateurs nous ont dit le plus grand bien.

Je sais ! Mais pour publier des photos d'enfants, il me faut les autorisations écrites des deux parents !

Dès que je les ai, je mets les Pléiades en ligne.

Et l'équipe ?

La voici !

de Gauche à droite : William, Jacques, Wanda, Danielle D.,

Carole, Lisette, Jean-Pierre, Gérard, Guy,

Marie-Christine, Jacqueline D. et Jacqueline R.

et Isabelle...

Mais, il en manque...

Où est passée notre présidente ?

La voili ! Là voilà !

Danielle S.

Mais du coup, il n'y a plus William !

Ah ! c'est dur de cadrer une équipe de quatorze !

De plus, à la technique, nous avions Anaël et sa copine pour aller éteindre et allumer les lumières de la salle. Et Catherine, qu'on ne voit pas parce que c'est elle qui prend les photos...

Une belle équipe... Grâce à la municipalité de Sainte-Marie...

Pour ceux qui voudraient la rejoindre :

prochaine réunion interne (sans spectacle, sans lecture), à la Médiathèque, samedi 6 novembre à 10 h 30.

Papotages et projets...

Et prochaine manifestation publique le samedi 4 décembre...

On vous en dira plus bientôt.

photos : Catherine Leclère

Et malgré la pluie, l'essence rare, les soucis nombreux, ils sont venus !

Le trac ! Nous avions tous le trac de les voir arriver, bavarder, tranquilles devant leur apéro, tandis que nous, derrière les panneaux...

19 h 45, samedi 23, Alea jacta est ! comme a dit le grand Jules. Jules César ! Pas le jeune Jules qui était à la batterie.

20 h 15 !  Les enfants trépignent...

Les percussions attaquent et les petites Pléiades entrent en scène...

C'est parti !

 L'auteur a de l'imagination et des connaissances !

Guy, joue le télescope Hubble dans Cosmos 2010 de Danielle Siron.

Une histoire de planète qui explose, mais ce n'est pas la Terre. Heureusement ! Les Pléiades en sont toutes émues... La comète Wild (Marie-Christine) sait être convaincante : "Ils sont libres !" dit-elle, en montrant les spectateurs.

Et la sonde Stardust découvre des messages dans une météorite, et les confie à un humanoïde pour sauver les humains...

 La météorite ? Elle ne vient pas de très loin. C'est l'atelier de la Vague bleue de Saint-Martin-de-Ré qui l'a conçue... Mais chut ! Ne le dites à personne... Ils croient tous qu'elle vient d'ETA de la CARENE!

 Quel voyage, dans l'espace et ensuite, dans le temps ! Dans tous les sens !

Carole, notre musicienne, quitta sa flûte traversière pour son basson...

 Avec Philibert le beau,  Jacqueline Demion, nous transporta dans un passé inconnu.

Ressusciter des gisants venus du XVe siècle ! Mais où va-t-elle puiser son inspiration ?

 C'est fou ! ce que nos auteurs sont allés chercher...

L'Imparfait du Présent ! Voici un titre qui aurait plu à Jean Cocteau, lui, qui écrivait, à propos du verbe "aimer" : " son passé n'est jamais simple, son présent n'est qu'imparfait et son futur toujours conditionnel."

Mais entre Gérard le clodo et Philippe de la Ferlandière, il n'est pas question d'amour.

Rien que de devoir ! Sauver Gérard de l'alcool !Lisette Berger a imaginé cette improbable rencontre.

 Et la petite flûte de Carole fit gambiller ces deux SDF...

Une qui ne boit jamais d'alcool, mais toujours du blanc sec de l'île, c'est Paulette !

Comment vous ne connaissez pas Paulette? Ah ! c'est un sacré numéro...

Depuis déjà trois ans, elle est cliente chez Roger. Un petit bar sans façon...

Elle y retrouve sa copine Ginette que Jacqueline Roemisch interpréta avec fougue...

Elle a bien des soucis, Paulette, avec son fils, un ado branché sur le net, et sur une guitare électrique qui joue du rock à fond la caisse. Mais "On n'arrête pas le progrès " !

On n'arrête pas le progrès ! C'est le titre des sketches qu'écrit Wanda Brewinski, qu'elle joue elle-même, et qui amusent tout le monde.

Il y eut aussi un certain Mentor appelé à la barre par Jacques, le  thesmothète à la recherche d'Ulysse.

Et Gérard se tailla un franc succès en jurant ses grands dieux qu'il n'était pas responsable du pillage de Troie.

"C'est pas moi, M'sieur le juge !"

 Une chèvre pour Zeus, écrit par Danielle Dumas, se termina dans un éclat de rire général.

 Petite note pathétique, il en faut une pour mieux goûter les joies de la vie. Quand on était jeunes, de Pierre le détenu, interprété par Guy, triste et tendre, dans une confession pudique d'un gars que personne n'a aimé d'amour et qui rentre sagement à la maison retrouver Maman. Et rêver que demain, peut-être, il sera moins timide avec les femmes.

Enfin, on put applaudir le texte qui à l'issue du concours 2010 (textes déposés à la Médiathèque de Mars à juin) avait rallié le plus grand nombre de suffrages : Une seconde écrit par Isabelle Ronté.

Wanda, cette fois, jouait une Seconde inquiétante, face à Jacqueline la...

Mais je ne vais tout de même pas TOUT vous révéler.

Faudra que je vous parle du concours de l'année prochaine...

(à suivre)

Les photos sont toujours de Catherine Leclère

C'était  un soir de juin doux et parfumé. La cour de la Médiathèque s'ouvrait, amicale et blanche...

Les invités arrivèrent avec leurs bougies et s'installèrent lentement.

Les enfants, pas intimidés, et très à l'aise dans ce décor familier, répétaient leurs textes...

Car, vous le remarquerez, pas de limite d'âge chez Thélième !

Les intervenants sentaient monter le trac...

Mais le public, bienveillant, ne songeait qu'à écouter de beaux textes.

Car c'étaient des textes de haut niveau que les Thélième avaient choisis.

La Présidente donna les dernières consignes, et Julien etDanielle commencèrent les présentations.

Des classiques comme Maurice Carême, Rmile Verhaeren, Paul Fort, José Maria de Hérédia, pour la poésie.

Classique aussi, Le Bourgeois Gentilhomme de Molière, et Fannyde Marcel Pagnol.

-Trop courts les extraits ! dit quelqu'un.

Car ils ont du talent ces amateurs ! Plus que certains professionnels prétentiards, mais, ne nommons personne...

Pour clore le récital, l'invité était de marque, et son discours politique, sur la "défense du littoral" en étonna plus d'un.

Dans la nuit qui tombait, M. Victor Hugo demandait que "la question grave du littoral soit mise désormais à l'ordre du jour". Car, "la lutte de l'intelligence humaine avec les forces aveugles de la nature", ne date pas du 28 février dernier.

Non, ce discours était présenté en 1845, à la Chambre des Pairs !

Il est toujours d'actualité... 

 Demain, je vous donnerai les résultats du concours de saynètes...