14/08/2014
Tout sur l’huître !
La demoiselle est pimpante vêtue d’une robe blanche à fines rayures roses, décolleté et parements framboise, escarpins à talons aiguilles assortis. On la voyait mal cueillir les huitres sur les rochers… Et pourtant, elle en tient une, énorme ! Une qui a connu le jurassique, il y a 145 millions d’années, Elle la cale sur sa valise, et entreprend de l’ouvrir. La mollusque résiste, mais on ne résiste pas Pierrette Edulis, ou plutôt à Nadine Berland. Car c’est elle, vous l’aviez reconnue, qui pour la troisième saison vous fait découvrir « les Trésors du bord de mer », avec, pour complément, en 2013, les Histoires de poulpe et, cette année, Ostrea mundi : « l’huître du monde ».
Et la « belle iodée dans sa baignoire nacrée » finit par laisser passer le couteau, sa charnière cède et elle montre à tous ses richesses ! Son manteau diapré scintille, ses cils vibratiles ondulent, ses branchies moirées ondulent, son cœur palpite, et son sang bleu circule.
En une heure nous apprendrons tout sur sa vie, ses amours et les dangers qui la guettent.
En effet ses prédateurs sont rusés, l’étoile de mer, les crabes et les bigorneaux tentent de l’investir. Mais le pire, c’est l’homme, qui non content de s’en gaver, prétend modifier son organisme pour la rendre plus prolifique et augmenter ses rendements.
Vous saurez que 90 % des huitres offertes à la consommation, proviennent aujourd’hui d’écloseries où, « pour produire plus vite et vendre plus » on bourre les naissains d’antibiotiques, et transforment les diploïdes en triploïdes.
Et la nature dans tout ça ?
À vous de la protéger, à vous de choisir !
Ostrea Mundi de et par Nadine Berland
Mise en scène de Michel Quidu
Prochaines représentations : Mercredi 20 août
Mercredi 27 août
Sainte-Marie-de-Ré : à l’Ancre Maritaise : 05 46 55 41 38.
Plein tarif : 10 €/pers. – Enfant de 6 à 12 ans : 5 €
Gratuit pour les plus jeunes
Le soir de la représentation, billetterie ouverte sur place à partir de 20 H 15.
10:50 Publié dans Blog, Culture, Langue, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre, île de ré, culture, nature
16/02/2014
« Oiseaux, merveilleux oiseaux »
« Oiseaux, merveilleux oiseaux »
Enfin un peu de soleil, et moins de vent.
Sur l’île, ceux qui semblent avoir le plus souffert des ces tempêtes incessantes, sont les oiseaux. Plus de 400 macareux moines ont péri. Des guillemots, des fous de bassan, des fulmars boréaux sont morts de fatigue et de faim car ils ne parvenaient pas à se nourrir dans la houle et les bourrasques.
Et pour intensifier leur effroi des navires en ont profité pour dégazer puisqu’on a retrouvé des cadavres d’oiseaux mazoutés.
Quand l’homme accroît la fureur des éléments, peut-on encore parler de progrès ?
Que restera-t-il de ceux que les Anciens considéraient comme des dieux ? Quelques fantômes déplumés ?
« Oiseaux, merveilleux oiseaux » écrivait Hubert Reeves[1]. Il voyait en eux « un des plus émouvants témoignages de la prodigieuse richesse de notre univers. », et les artisans du dialogue entre le ciel et la terre.
Et vous ?
14:13 Publié dans Blog, Culture, Littérature, Loisirs, Science | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : thélième, île de ré, nature