Scènes-en-Ré

"De mémoire de rose, on n'a jamais vu..."

Et de mémoire de vimer ?

C'est en parlant du vimer de 2010 que nous avons eu l'idée de creuser les mémoires.

Et, si les hommes ont quelquefois oublié, les archives, les chroniques témoignent. L'île a connu d'autres vimers. Un des plus terribles eut lieu en 1711 ! Il y a 300 ans...

 Un autre aussi a laissé des souvenirs : celui de 1941...

Jacqueline Roemisch-Leroy a réuni des documents, des témoignages.

Elle nous attend samedi 8 janvier, à 10 h 30, petite salle de la Médiathèque de Sainte-Marie.

Entrée libre.

 

 

 

Meilleurs voeux...

C'est la coutume et elle est agréable à respecter.

Pour les bonnes résolutions, pourvu que ça dure !

Ce fut une rencontre délicieuse.

Malgré un temps de chien, où les rafales de vent et de pluie avaient succédé à la neige et aux brouillards givrants des jours précédents, les fidèles lecteurs de la Bibliothèque pour tous, étaient là.

Mme Barthe présenta rapidement Anouilh, ce "centenaire", dont le théâtre reste si vivant. Et Anva Visdei prit la parole, pour évoquer les merveilleux souvenirs qu'elle garde de lui.

Elle nous le rendit proche, faisant fi des critiques qui avaient démoli certaines de ses oeuvres.

C'était un homme plein d'humour".

Et le groupe Thélième lut un extrait de La Journée d'un auteur.

Anca Visdei interpréta Mme Bessarabo, et Guy "l'auteur". Au salut, ils étaient amis. Et la bonne humeur avait gagné la salle.

Puis Guy changea de style, et il fut Créon le tyran d'Antigone face à Hémon (Anaël), son fils, désespéré de la loi qui condamne sa fiancée à mort.

Après la pièce la plus célèbre, étudiée dans tous les cours d'art dramatique et les collèges, le public écouta un extrait de La Grotte, une pièce méconnue, où, en 1962, Anouilh se montre un partisan de "la cause des femmes", lui qu'on traita de misogyne ! Wanda fut une admirable Marie-Jeanne qui apostropha durement le pauvre Séminariste (Anaël)...

On aurait pu rester longtemps à évoquer le grand dramaturge. Son oeuvre est considérable. Alors, pour faire plutôt découvrir ce qui n'est pas encore populaire, la troupe choisit des fables.

 

Christine fut une redoutable Cigale "très bien pourvue", (dame aujourd'hui, dans le show bis, les contrats sont juteux !), face à un Renard, qui va apprendre "la musique". Lisette et Jean-Pierre lurent un Le Chêne et le Roseau bien différent de celui de La Fontaine.

Jacqueline lut L'Enterrement, pas triste du tout.

Et enfin toute l'équipe, joua en choeur La Vive, une histoire qui se passe sur la plage, en été, avec plein d'estivants.

M. Gendre, Maire de La Flotte nous fit l'honneur de nous féliciter.

Nous essaierons de faire encore mieux la prochaine fois !