23/07/2007
Histoire d’un merle blanc
« Pour écrire l’histoire de sa vie, il faut d’abord avoir vécu », ainsi commence la Confession d’un enfant du siècle d’un Musset, qui, à 26 ans a vécu une passion orageuse avec George Sand. Son amour a été trahi. Andrea del Sarto, sa première pièce, a été un échec. Il publie cependant des textes : poésie, théâtre, nouvelles, qui paraissent dans des revues. L’une d’entre elles, la Revue des deux Mondes fera connaître son théâtre jusqu’en Russie.
En 1842, L’Histoire d’un merle blanc paraît dans le très sérieux Journal des débats puis dans un recueil collectif Scènes de la vie privée et publique des animaux, illustré par Grandville.
Vous savez sans doute ce qu’est « un merle blanc ». Une « personne extrêmement rare, précieuse, voire introuvable ». Musset choisit la fable pour mieux se raconter. Ses contemporains le traitaient « d’enfant gâté », lui se juge incompris et se sent malheureux. Il sera le mythique « merle blanc », oiseau rarissime dont Buffon avait cependant affirmé l’existence.
Il y a du vilain petit canard dans ce conte qui commence à la naissance d’un oiseau, blanc quand tous ses frères sont noirs, et que son père renvoie du nid familial avec pour toute bénédiction le terrible « Tu n’es pas un merle ! »
Les spécialistes du XIXe siècle reconnaîtront naturellement George Sand et l’académicien Népomucène Lemercier dans la divertissante galerie de portraits sous les masques desquels se dessinent les traits d’une société faisandée qui y laisse quelques plumes !
Stéphanie Tesson aime les univers qui allient fantaisie, poésie et humour. Pour un soir, à La Flotte-en-Ré, elle sera ce « merle blanc » ballotté par la vie et qui trouve sa vocation dans la littérature. « A l’origine présenté comme un conte, largement autobiographique, L'Histoire d'un Merle Blanc se transpose tout naturellement en monologue. Le Musset dialoguiste converse ici avec le Musset poète. », dit-elle.
Comédienne, journaliste, auteur, elle a fondé « Phénomène et Compagnie » et monte ses propres spectacles, pour le jeune public d’abord (Cœur de laitue aux Petits Mathurins, Madame Faribole au Studio des Champs-Elysées). Metteur en scène, elle monte Obaldia, Lorca, Zweig, Aistophane, et Musset.
Artiste invitée du Mois Molière de Versailles depuis 2003, elle met en scène La Savetière prodigieuse de Lorca (reprise en 2005 aux Artistic-Athévains à Paris) et crée les Fantaisies Potagères qui seront suivies en Juin 2004 des Fantaisies Microcosmiques et en 2005 des Fantaisies Bucoliques, en 2007, Les Caractères . Elle promène les Fables de La Fontaine partout en France et reprendra Fantasio de Musset créé aux Festivals d’Angers, de Versailles en 2005, au théâtre du Ranelagh à la saison prochaine après une grande tournée en France.
La mise en scène d'Histoire d’un merle blanc est signée Anne Bourgeois, dont Alain Delon a fait «sa » metteure en scène préférée depuis qu’elle l’a dirigé dans Les Montagnes russes d’E. Assous.
Venez donc rencontrer notre merle conteur…
Lundi 6 août, 21 h – 22 h 30 - Marché couvert de La Flotte-en-Ré
Thelieme@aol.com
06 85 08 67 22
12:55 Publié dans Culture, Poésie, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Théâtre, poésie, littérature
04/07/2007
Allumer la loupiotte
C'est un spectacle "de mime perturbé" écrit, mis en scène et interprété par Antoine Guiraud & Kamel Isker
C’est l’histoire d’une rencontre. Celle d’Antoine Guiraud et Kamel Isker. Deux univers qui se complètent dans la vie et qui ne demandaient qu’à se représenter sur scène, autour d’un projet. Ils ont inventé "le mime perturbé."
Sans décor, sans accessoires à l’exception de deux chaises et deux chapeaux, objets formels de notre complicité, le spectateur n’a pas d’autre choix que de se laisser porter par son imaginaire. D’allumer sa loupiotte.
Les grands thèmes de la musique classique les accompagnent tout au long du spectacle, support idéal aux émotions universelles.
Souvent décalé, parfois grave, ce voyage d’une heure vingt minutes s’adresse à tout rêveur de sept à soixante dix sept ans, théâtrophile ou non…
Antoine GUIRAUD
Il a suivi une formation aux Beaux Arts d’Orléans et réalisé plusieurs courts-métrages ;
Au cinéma, il a joué dans Les Étoiles d'Août, de Matthieu Graufogel et à la télévision, a été assistant à la mise en scène, de Jean-Daniel Verraeghe sur Romances sans paroles ; et de Marc Angelo, sur Lucas Ferré.
Kamel ISKER
Il a découvert la scène très jeune en se spécialisant dans les matchs d’improvisation. Au cours d’études cinématographiques à l’Université à Paris VIII.
Il avait momentanément abandonné son complice pour interpréter, en 2006, le rôle de Michele dans Filumena Marturano au Théâtre de l’Athénée-Louis Jouvet dans une mise en scène de Gloria Paris.
A la télévision, il a joué dans P.J. sous la direction de Gérard Vergez, et a joué dans divers courts-métrages de jeunes réalisateurs.
Où et quand se sont-ils rencontrés ?
En 2002, Antoine rencontre Kamel à l’université Paris VIII, en étude d’arts du spectacle, option cinéma, et en 2003, tous deux mettent en scène leur premier spectacle Au point où on en est.
Admis au conservatoire du XIIIe arrondissement de Paris, ils vont y suivre une formation de trois ans sous la direction de Christine GAGNEUX et Gloria PARIS. En 2004, il met en scène La Fourmilière d’Elise MARIE, et Glad ! co-écrit et co-mis en scène avec Kamel ISKER.
En 2005, Antoine met en scène Fly to Mars de Brice ORMAIN avec Kamel ; en juillet lors des scènes d’été du Théâtre 13, on les retrouve dans Les Passagers : Le Fil tendu de et par Elise MARIE ainsi que dans La Fausse suivante, dans une mise en scène de Gloria Paris. En 2006, ils participent au concours jeunes metteurs en scène du Théâtre 13, avec un projet nommé L’Air à Lili ; à l’occasion de la 29e Foire Saint-Germain, c’est Cabaret – Le jeu prend la note, première mouture d’un spectacle de mime perturbé. Ce spectacle, Loupiotte, a été joué pour la première fois au festival de "La scène au Vert", à Saint-Médard, en août 2006.
Retrouvez-les :
le samedi 4 août sur le marché de La Flotte-en-Ré à 18 h 30
le dimanche 5 août à l'hôtel de Clerjotte à 19 H 30
Retenez vos places.
Office du tourisme de Saint-Martin-de-Ré : 05 46 09 20 06
Thélième : 06 85 08 67 22.
thelieme@aol.com
11:25 Publié dans Poésie, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, théâtre
21/06/2007
Premier festival de théâtre contemporain
Petit programme
L’Empreinte de Vauban par la Compagnie Fludessence
vendredi 3 août à 21 h au Musée Cognacq-Jay à Saint Martin-de-Ré
lundi 6 août à 18 h 30 au Marché couvert de La Flotte-en-Ré
Lecture-spectacle de trois textes inédits
L’estuaire est un pays d’ombres de Dominique Paquet
La Poudrière de Jean-Paul Alègre
Une forteresse au paradis de Victor Haïm par l’auteur
Comédie Jeux de planches de Jean-Paul Alègre
Samedi 4 août au Marché couvert de La Flotte-en-Ré à 18 h 30
Dimanche 5 août Musée Cognacq-Jay à Saint Martin-de-Ré à 19 h 30
Et en avant-première de la saison théâtrale 2007-2008 à Paris,
Loupiote d’Antoine Guiraud et Kamel Isker (Théâtre 13)
Mime perturbé
Samedi 4 août au Marché couvert de La Flotte-en-Ré à 21 h
Dimanche 5 août au Musée Cognacq-Jay à Saint Martin-de-Ré à 21h
Histoire d’un merle blanc d’après Alfred de Musset, par Stéphanie Tesson
(Théâtre du Ranelagh)
Théâtre
Lundi 6 août au Marché couvert de La Flotte-en-Ré à 21 h
Lecture-spectacle
Salle de l’âge d’or à Saint-Martin de Ré, dimanche 5 août à 18 h
La Fessée de Jean-Louis Bauer (Théâtre de la Madeleine)
par Bernadette Le Saché et l’auteur.
10:25 Publié dans Histoire, Poésie, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Théâtre, histoire, poésie