06/12/2008
Contes païens
Aujourd’hui, nous avions rendez-vous salle des Tilleuls. C’était la Saint Nicolas.
Evidemment, ce saint est plus populaire en Alsace qu’en Poitou. N’empêche ! Notre réunion de décembre avait lieu le jour de sa fête, et pour
« Faites une scène au Père Noël », les adhérents de Thélième ont bien été obligés de s’y référer…
Ce fut Isabelle, qui lui rendit hommage avec ce fameux poème de Clément Clarke Moore, daté de 1823 : La Nuit d’avant Noël.
Dès la première strophe, on comprend pourquoi ce « bon Saint Nicolas », devint « Père Noël », puisqu’il passe avec son traîneau et ses rennes, « la nuit d’avant Noël », donc le 24 décembre, et non le 6 ! Mais de là, à ce qu’il tire à lui toute la gloire de la chose ! Pas d’accord…
Nos ancêtres les Celtes, et leurs conquérants les Romains, ainsi que les peuples d’Europe et d’Asie, les Germains, les Vikings, les Perses, et quelques autres, tous fêtaient le solstice d’hiver. Chacun à sa façon, mais tous dans une période qui allait jusqu’au 25 décembre… Quand les jours cédaient devant la nuit, la crainte était commune de ne plus retrouver la lumière, donc la vie. Ils faisaient de grands feux pour vaincre les ténèbres, et fêtaient le soleil dès que les jours rallongeaient. Et l’arbre toujours vert, le sapin était orné de fruits, de fleurs et d’épis… Et chez les peuples du Nord, un vieillard, figurant le dieu Odin, allait de porte en porte récompenser les enfants sages et punir les désobéissants.
Il paraîtrait, que chez nous, à la même époque, « les enfants qui déposent leur chaussure dans la cheminée le jour de Noël pour y attendre dans les ténèbres quelque étincelant cadeau de leur bonne fée » était une « gracieuse et immémoriale coutume »… (Victor Hugo, Les Misérables)
Alors, païennes ou chrétiennes ces traditions ? Bah ! Qu’importe, l’essentiel est d’avoir des cadeaux… et des souvenirs, comme ceux de Jacqueline qui nous fit partager les siens.
Quant à Marina, ce fut par un conte nouveau, Le Nuage de rêve, féerie fantastique et poétique qu’elle enchanta son auditoire. Il faut dire que notre petit lutin Eileen, se glissa très à l'aise dans le rôle de Pauline...
Et pour finir, Wanda lut un conte délicieusement cruel : Le Père Noël voit rouge, où elle mettait en scène un père Noël madré, aux prises avec une sorcière née de son imagination, laquelle s’inspirait d’une Guenièvre de Fondenay qui ressemblait à un modèle très connu.
Mais c’était une coïncidence, sûrement…
Après le goûter rituel, nous avons pris date pour le prochain rendez-vous : 10 janvier !
A vos plumes, à vos claviers, il s’agira d’employer « les mots pour dire demain »…
20:28 Publié dans Culture, Histoire, Livre, Poésie, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre, littérature, poésie, histoire, noël
30/06/2008
Drôle de promenade !
Et voici notre troisième texte, un improbable iténairaire, gai comme une comptine. Il est signé Isabelle...
Va garer ta guimbarde
Venelle de la Paillarde
Nous allons faire la fête
Rue des Amourettes
Luis, le bel andalou
Rue du Coin Jaloux
Jouera de son clairon
Rue des Chirons
Amène tout tes amis
Rue du Paradis
Les feux multicolores
Rue Chantecorps
Illumineront le ciel
Rue des Belles
Ca va chavirer
Rue des Parées
Mais restons vent debout
Rue des Beaucoups
Ce soir c’est le bonheur
Rue des Francs-Tireurs
A dire ou à chanter en choeur....
14:25 Publié dans Culture, Histoire, Langue, Poésie, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Culture, Histoire, Poésie, Littérature, Théâtre
29/06/2008
Sur les chemins de Sainte-Marie
Et voici un deuxième texte inspiré par les chemins de notre commune. Bel itinéraire à parcourir !
Sainte-Marie-de-Ré, notre belle commune
A des chemins fleuris aux noms évocateurs.
Rue de la Sonnette et rue des Francs-Tireurs,
Conduisant les plus Belles lors des nuits opportunes,
Par la rue des Rosées qui mène à la Grange
Ou devant le Carreau, chemin de l’Abbaye,
Rue de la République, lieu de notre Mairie.
Il est un Coin jaloux qui connut des échanges,
La Paillarde d’Antioche avec la Ferlandière
Qui récoltaient la Manne dans la rue de la Banque,
Connaissaient des Beaucoups sans jamais être en manque
De la Venelle des Grives jusqu’à la Beurelière.
Empruntant le Chiron menant aux Amourettes,
La Rue du Petit-Bois, chemin des Écoliers,
Vierge de la Morande et rue du Bois salé
Où chantent les Mésanges, chemin des Alouettes,
Et du Port-Notre-Dame, La Noue, Sainte-Marie,
Depuis la Croix d’Yon, jusqu’au Pas des Grenettes,
Par les rues des villages, la commune reflète,
La paix et la confiance, route du Paradis.
Trébor