30/07/2007
Du soleil sur les ondes
Il paraît que la météo est maussade. Pas chez nous...
Depuis le 1er juillet, l'île de Ré a du soleil car le soleil a une radio : Soleil de Ré, qui émet, en continu.
Un slogan la présente : « la radio qui parle de vous », efficace et congruent.
Soleil de Ré parle de tout, des marchés, des fêtes, des concerts, des spectacles.
Et vous la captez sur 104.1.
Journaux ? 18 h 30 et 19 h 30, et des « points » d’informations de 5 h à 9 h toutes les demi-heures.
Un journal agenda en anglais à 20 h.
Des rendez-vous aussi : magazines, 7 h 30, 12 h 30, 19 h 30, des « dialogues », dont le déjà célèbre « dialogue avec mon jardinier », et « l’entretien du samedi », de 9 h à 9 h 30.
Quatre journalistes s’affairent pour diffuser les nouvelles, les communiqués, les scoops du jour. Aucun événement de l’île ne doit rester ignoré. Rien ne leur échappe, et vous pouvez les interpeller au
08 75 96 19 18 si un incident mérite un compte rendu, et pourquoi pas une mise en garde…
Tiens, en ce moment où l’amplitude des marées découvre la pointe de Chauveau, il y a sûrement encore quelque imprudent qui aurait bien besoin de conseils…
Soleil de Ré va l’éclairer.
Et pour septembre, Soleil-de-Ré prépare un feuilleton radiophonique.
À suivre, comme on dit dans ces cas-là….
Soleil de Ré
08 75 96 19 18
15:15 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Cuture
26/07/2007
Thélième
Pourquoi "Théâtre et lieux de mémoire" ?
- Parce que nous pensons que le théâtre peut se jouer ailleurs que dans des salles rouge et or, des fauteuils de velours, et sous les projecteurs. Parce que notre Patrimoine, notre mémoire donc, recèle des lieux splendides qui aimeraient revivre et reprendre l'écho des rires, des chansons, des émotions qui les animaient jadis...
Théâtre et lieux de mémoire, aurait pu être "Thélème" comme l'abbaye de Rabelais, mais le nom, fort connu était déjà usité...
Théâtre et lieux de mémoire" devint :Thélième, une association sise à Sainte-Marie de Ré.
Mais vous n'êtes pas d'ici, disent les méfiants...
- Je ne suis pas d’ici,
Mais ce pays,
Je l’ai choisi…
Je l’ai choisi pour la lumière,
Pour la couleur des ciels,
La dorure du soleil
Sur les marais dormants qui blanchissent de sel,
Et les marais d’eau douce,
Où les aigrettes blanches attendent le printemps
En pêchant des lumas.
Je l’ai choisi pour les étés
Où les garennes gambadent, le toupet blanc dressé
Dans les chemins douaniers.
Je l’ai choisi parce que les lilas y fleurissent plus tôt que chez moi,
Là-bas dans le nord.
Je ne suis pas d’ici,
Mais entre tous les pays de craie et d’eau,
De sable et de rocher
J’ai choisi celui-ci.
Comme les oiseaux migrateurs,
J’ai installé mon nid,
Après l’estran et le marais.
Il a fallu redresser des murs culbutés par le lierre
Et reposer des tuiles arrachées par les tempêtes,
Planter des arbres pour arrêter les vents,
Pour retenir l’humus,
Et nous enraciner aussi,
Dans ce pays,
Où des passeroses étourdies,
Balançant leurs tiges roides,
Ouvrent grand leurs corolles
Pour regarder passer
Les gens d’ailleurs,
Qui ont choisi
Ce pays-ci…
Je l'ai choisi,
Pour que les gens d'ici parlent aux gens d'ailleurs, de ce qui fut et de ce qu'ils seront, ensemble.
16:25 Publié dans Culture, Histoire, Poésie, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Culture, Histoire, Poésie, Théâtre
23/07/2007
Histoire d’un merle blanc
« Pour écrire l’histoire de sa vie, il faut d’abord avoir vécu », ainsi commence la Confession d’un enfant du siècle d’un Musset, qui, à 26 ans a vécu une passion orageuse avec George Sand. Son amour a été trahi. Andrea del Sarto, sa première pièce, a été un échec. Il publie cependant des textes : poésie, théâtre, nouvelles, qui paraissent dans des revues. L’une d’entre elles, la Revue des deux Mondes fera connaître son théâtre jusqu’en Russie.
En 1842, L’Histoire d’un merle blanc paraît dans le très sérieux Journal des débats puis dans un recueil collectif Scènes de la vie privée et publique des animaux, illustré par Grandville.
Vous savez sans doute ce qu’est « un merle blanc ». Une « personne extrêmement rare, précieuse, voire introuvable ». Musset choisit la fable pour mieux se raconter. Ses contemporains le traitaient « d’enfant gâté », lui se juge incompris et se sent malheureux. Il sera le mythique « merle blanc », oiseau rarissime dont Buffon avait cependant affirmé l’existence.
Il y a du vilain petit canard dans ce conte qui commence à la naissance d’un oiseau, blanc quand tous ses frères sont noirs, et que son père renvoie du nid familial avec pour toute bénédiction le terrible « Tu n’es pas un merle ! »
Les spécialistes du XIXe siècle reconnaîtront naturellement George Sand et l’académicien Népomucène Lemercier dans la divertissante galerie de portraits sous les masques desquels se dessinent les traits d’une société faisandée qui y laisse quelques plumes !
Stéphanie Tesson aime les univers qui allient fantaisie, poésie et humour. Pour un soir, à La Flotte-en-Ré, elle sera ce « merle blanc » ballotté par la vie et qui trouve sa vocation dans la littérature. « A l’origine présenté comme un conte, largement autobiographique, L'Histoire d'un Merle Blanc se transpose tout naturellement en monologue. Le Musset dialoguiste converse ici avec le Musset poète. », dit-elle.
Comédienne, journaliste, auteur, elle a fondé « Phénomène et Compagnie » et monte ses propres spectacles, pour le jeune public d’abord (Cœur de laitue aux Petits Mathurins, Madame Faribole au Studio des Champs-Elysées). Metteur en scène, elle monte Obaldia, Lorca, Zweig, Aistophane, et Musset.
Artiste invitée du Mois Molière de Versailles depuis 2003, elle met en scène La Savetière prodigieuse de Lorca (reprise en 2005 aux Artistic-Athévains à Paris) et crée les Fantaisies Potagères qui seront suivies en Juin 2004 des Fantaisies Microcosmiques et en 2005 des Fantaisies Bucoliques, en 2007, Les Caractères . Elle promène les Fables de La Fontaine partout en France et reprendra Fantasio de Musset créé aux Festivals d’Angers, de Versailles en 2005, au théâtre du Ranelagh à la saison prochaine après une grande tournée en France.
La mise en scène d'Histoire d’un merle blanc est signée Anne Bourgeois, dont Alain Delon a fait «sa » metteure en scène préférée depuis qu’elle l’a dirigé dans Les Montagnes russes d’E. Assous.
Venez donc rencontrer notre merle conteur…
Lundi 6 août, 21 h – 22 h 30 - Marché couvert de La Flotte-en-Ré
Thelieme@aol.com
06 85 08 67 22
12:55 Publié dans Culture, Poésie, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Théâtre, poésie, littérature