Scènes-en-Ré

Pourquoi Vauban ?
Parce que c'est l'année du tricentenaire de sa mort.
Parce que les remparts de Vauban protègent l'île.
Parce que ces remparts devraient être inscrits au patrimoine de l'humanité.

Mais pourquoi "l'empreinte" ?
Parce que c'est la trace qu'on laisse sur le sol meuble, ce qui s'éveille dans notre mémoire au nom de Vauban. Ce qu'on imagine quand on ne sait pas qui il est, ou, lorsqu'on est érudit, ce qu'on voudrait transmettre tout en divertissant.

Trois auteurs : Jean-Paul Alègre, Victor Haïm, Dominique Paquet, avaient participé à Blaye à une résidence au cours de laquelle, il devait en deux jours, écrire une pièce de 12 à 16 minutes.
Titre obligatoire pour les trois auteurs : La Poudrière.
Chaque auteur imagine un sous-titre.
Personnage imposé : Vauban.
Elément imposé : une anguille.
Nom de rue imposé : "Rue du 144e Régiment d’Infanterie en garnison dans la citadelle de 1874 à 1914". (Nom effectif de la rue dans laquelle sont situés les bureaux du Festival de Blaye)
Phrase imposée : "Le résultat des élections va tenir dans un mouchoir de poche."
On eut : La Poudrière de Jean-Paul Alègre, et La Poudrière de Victor Haïm, mais celle de Dominique Paquet s'intitulait L'estuaire est un pays d'ombres.

Pour l'année Vauban, Jean-Paul Alègre et Dominique Paquet ont bien voulu transformer la "rue du 144e régiment d'infanterie", en "place du 123e", mais Victor Haïm s'est pris au jeu et a complètement revu sa copie. Il a écrit une "fantaisie": Une forteresse au Paradis.

Ce sont donc trois pièces absolument inédites que Théâtre et Lieux de Mémoire vous proposent, le vendredi 3 août à Saint-Martin-de-Ré, dans les jardins de Hôtel de Clerjotte, et le lundi 6 août sur le marché couvert de la Flotte-en-Ré, en présence des auteurs.
N'est-ce pas un merveilleux cadeau qu'ils nous offrent ?


Théâtre et Lieux de Mémoire
thelieme@aol.com