30/06/2008
Drôle de promenade !
Et voici notre troisième texte, un improbable iténairaire, gai comme une comptine. Il est signé Isabelle...
Va garer ta guimbarde
Venelle de la Paillarde
Nous allons faire la fête
Rue des Amourettes
Luis, le bel andalou
Rue du Coin Jaloux
Jouera de son clairon
Rue des Chirons
Amène tout tes amis
Rue du Paradis
Les feux multicolores
Rue Chantecorps
Illumineront le ciel
Rue des Belles
Ca va chavirer
Rue des Parées
Mais restons vent debout
Rue des Beaucoups
Ce soir c’est le bonheur
Rue des Francs-Tireurs
A dire ou à chanter en choeur....
14:25 Publié dans Culture, Histoire, Langue, Poésie, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Culture, Histoire, Poésie, Littérature, Théâtre
29/06/2008
Sur les chemins de Sainte-Marie
Et voici un deuxième texte inspiré par les chemins de notre commune. Bel itinéraire à parcourir !
Sainte-Marie-de-Ré, notre belle commune
A des chemins fleuris aux noms évocateurs.
Rue de la Sonnette et rue des Francs-Tireurs,
Conduisant les plus Belles lors des nuits opportunes,
Par la rue des Rosées qui mène à la Grange
Ou devant le Carreau, chemin de l’Abbaye,
Rue de la République, lieu de notre Mairie.
Il est un Coin jaloux qui connut des échanges,
La Paillarde d’Antioche avec la Ferlandière
Qui récoltaient la Manne dans la rue de la Banque,
Connaissaient des Beaucoups sans jamais être en manque
De la Venelle des Grives jusqu’à la Beurelière.
Empruntant le Chiron menant aux Amourettes,
La Rue du Petit-Bois, chemin des Écoliers,
Vierge de la Morande et rue du Bois salé
Où chantent les Mésanges, chemin des Alouettes,
Et du Port-Notre-Dame, La Noue, Sainte-Marie,
Depuis la Croix d’Yon, jusqu’au Pas des Grenettes,
Par les rues des villages, la commune reflète,
La paix et la confiance, route du Paradis.
Trébor
28/06/2008
A Sainte-Marie
Ils avaient travaillé dans la bonne humeur, les participants aux deuxièmes rencontres de Thélième. Ils ont donné un récital joyeux à la Médiathèque.
Ils ? Ah oui, car en français, il suffit d’un masculin pour l’emporter sur quatre féminins. Il est vrai que Robert avait déjà beaucoup écrit sur Sainte-Marie et sur son île, alors que pour Isabelle, Wanda, Dominique et Danielle, l’encre était toute fraîche… Nous ne parlerons pas de JPP, masculin aussi, qui avait publié son texte dans Ré à la Hune, mais qui, occupé à d’autres reportages, avait laissé à Danielle le soin de le dire.
Ils furent tous écoutés avec un plaisir immense. Nous les publierons tous (sauf interdiction formelle des auteurs). Wanda a déjà mis le sien en ligne sur son blog*.
Les délicieux poèmes de Trébor disaient avec malice, avec tendresse, avec pudeur aussi, son attachement à sa terre, à sa langue, à ses amis. Wanda cultiva sa veine fantastique, Isabelle, son goût des jeux de mots, Danielle son penchant pour la scène. Dominique, elle, avait travaillé sérieusement sur l’origine du nom des rues. Et ce fut un beau florilège de chroniques…
Ils ont décidé de continuer… peut-être un livre, qui sait, rassemblera-t-il un jour les mémoires des lieux et des hommes qui les ont modelés ?
En attendant, et pour ne pas sombrer dans la nostalgie, la séance se termina sur une chanson, écrite par Trébor. Elle a beaucoup plu. Et comme tous les spectateurs présents voulaient l’apprendre, la voici…
L’île aux maisons blanches
(sur l'air du Petit vin blanc)
Lorsqu’on a vingt ans,
L’âge du printemps,
On vient en vacances,
Au pays de Ré,
Cette île adorée,
L’île aux maisons blanches,
La vie est sereine,
On vit sans problème,
C’est comme un poème,
Pour les gens heureux.
La mer qui l’entoure,
Incite à l’amour,
Et on veut toujours,
S’aimer encore mieux…
Refrain
Dans l’île aux maisons blanches,
C’est tous les jours Dimanche,
On respire l’air pur,
On part à l’aventure.
Dans l’océan complice
On peut jouer sans malice,
Ou prendre sa revanche
Dans les bois sous les branches (bis)
Dans l’île aux maisons blanches (bis)
Dans notre pays,
Bien mieux qu’à Paris
Et ses turpitudes,
On prend sa retraite,
Et on fait la fête,
Sans inquiétude.
De Riv’doux aux Portes
L’amitié conforte
Cela nous transporte
C’est la liberté
On va à vélo,
On pêche en bateau
On voit du pineau
Faut en profiter
(Au refrain)
Quand vient le jeudi,
On va entre amis,
À la bonne entente,
Pour jouer aux cartes,
Et manger de la tarte,
Les femmes sont charmantes,
Et avec Eugène,
Il n’y a pas de gêne,
Car l’amitié règne
L’ambiance est joyeuse,
Mais avec Nicole,
Toujours bénévole,
Pas de protocole,
La vie est heureuse…
Refrain final
Vive l’île de Ré
Le club « la bonne entente »
On boit, on rit, on chante,
Tout au long de l’année.
On joue et parfois même,
On oublie les problèmes,
Les douleurs, les impôts,
La famille, les journaux, (bis)
On repart à zéro…
Avant de se séparer, ils burent naturellement le verre de l’amitié…
Prochain rendez-vous le 27 septembre, pour préparer la fête des associations, le 5 octobre à Sainte-Marie…
* http://tajmahal17.canalblog.com/